Sécurité : est-on obligé de porter un casque pour faire du ski ?

Se mettre au sport consiste à effectuer une activité physique susceptible d’entretenir la forme et la santé. Dans un autre contexte, devenir un sportif répond également à une soif de découverte et une envie d’adrénaline pour vivre de nouvelles sensations. Certaines pratiques s’apparentent aujourd’hui aux sports extrêmes. Bien au-delà des principes et vertus connus pour les classiques, ces derniers se soumettent alors à des règlements plus rigides et drastiques. Cependant, celles-ci ne bénéficient pas de la coopération des sympathisants, notamment en termes d’équipement de sécurité. En ce qui concerne le ski en particulier, l’usage d’accessoires spécifiques est nécessaire. Malheureusement, de nombreux pratiquants n’adoptent pas encore le port du casque de ski, se mettant parfois inconsciemment en danger lors de manœuvres ou de parcours difficiles.

Un équipement controversé

Pour le plus grand nombre, la période des vacances d’hiver et le moment de faire du ski représente un instant rêvé et attendu depuis longtemps. Les préparations et les projets relatifs à cette occasion ont été établis depuis belle lurette. Mais en ce qui concerne l’équipement nécessaire, l’adoption du casque de ski reste toujours moyennement appliquée. En effet, les études ont indiqué que cet équipement ne faisait pas systématiquement partie des indispensables pour près de 40% des skieurs adultes. Pour différentes raisons comme la crainte de se sentir gêné dans la visibilité ou l’audition, ou encore la peur de voir les réflexes et la réactivité diminuée, ces derniers préfèrent se contenter d’un simple bonnet. Et pourtant, avec le développement des activités, et donc la croissance de la fréquentation des pistes, les risques augmentent de façon proportionnelle. Effectivement, comme dans toute discipline sportive et même dans la vie en général, un accident ne prévient pas, et la difficulté devient d’autant plus grande dans des zones à haute fréquentation, ou des terrains dangereux.

Un modèle pour les néophytes

Une collision à grande vitesse, une manœuvre incontrôlée ou une chute, mais aussi des prises de risque osées pourraient causer un traumatisme fatal. Un casque ne pourra pas éviter les blessures, néanmoins, il en diminuera fortement l’effet immédiat et à long terme des chocs reçus.Toute l’importance des équipements de sécurité passive comme le casque de ski y voit alors son intérêt, sachant que la tête représente la partie la plus fragile de notre corps. Heureusement, une bonne partie des skieurs s’est rendu compte ces derniers temps de l’utilité de cet équipement. Pour augmenter les chances de vulgariser son adoption par tous les pratiquants, les écoles de glisse exigent désormais le port obligatoire du casque de ski, par tous les apprenants et les moniteurs.

Les règles de base

D’ailleurs, une étude a démontré que les professionnels et les gens les plus expérimentés en la matière l’utilisent. Il s’agit d’une preuve indéniable de son utilité, et cette attitude se placera surtout en modèle pour toute la prochaine génération de skieurs. En outre, la législation finira bien un jour par l’imposer, alors autant la préparer et l’habituer à ce matériel dès maintenant. Pour effectuer son sport favori, le pratiquant doit utiliser des équipements nécessaires à la discipline. Un skieur doit alors disposer d’une paire de ski, de gants, de la combinaison adaptée et d’une paire de lunettes, entre autres. En suivant cette logique, chaque matériel constitue une protection de chaque partie spécifique du corps à laquelle elle est attribuée. En ce qui concerne le casque de ski, le port de cet accessoire n’est pas obligatoire pour le moment en France, contrairement à d’autres pays du continent, et même du globe. Cependant, il reste recommandé, et après tous les avantages indiqués, l’adopter sans contrainte indiquerait un comportement responsable et digne d’exemples.
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